Depuis quelques années, avec le changement climatique, les étés sont de plus en plus chauds.
En 2019, des températures records ont été enregistrées partout en France, et notamment en ville : 43,5°C à Montpellier, 42,6°C à Paris, 41,5°C à Lille, 40,5°C à La Rochelle ou encore 40,1°C à Rennes.
En milieu urbain, la chaleur ressentie est encore plus importante à cause de la création d’ilots de chaleur urbains ; il s’agit d’un secteur urbanisé où les températures sont plus élevées que dans les secteurs environnants. Il est le résultat des choix d’aménagement des milieux de vie, notamment la minéralisation des surfaces.
Face à cette hausse des températures, est-il possible d’agir et de limiter les températures en ville ?
La réponse est oui.
Cela est avant tout une question d’aménagement. Les surfaces minérales (du type asphalte, goudron, gravier et béton), les surfaces vitrées, la forme des bâtiments et l’activité humaine jouent un rôle important dans la constitution des îlots de chaleur.
De plus, le manque de végétation est également un facteur à prendre en compte. Si pendant longtemps, les arbres ont été peu présents en ville, aujourd’hui élus locaux ont bien compris l’intérêt et les avantages de végétaliser leur territoire. De nombreuses communes lancent des actions de plantation citoyenne.
De par son fonctionnement, l’arbre rend de nombreux services écosystémiques : absorption du gaz carbonique, production d’oxygène, filtration des particules et des polluants dans l’air, filtration de l’eau, stabilisation des sols, etc.