Depuis des dizaines d’années, les scientifiques étudient les liens entre destruction des écosystèmes par l’être humain et l’émergence d’épidémies, et tirent la sonnette d’alarme. Cette menace est devenue très concrète avec l’apparition du Covid-19.
Au-delà des risques pour la santé humaine, dus à la dégradation des écosystèmes et à la déforestation, la forêt, et plus généralement la nature, constitue un formidable allié dans la santé des populations humaines.
De très nombreuses études démontrent le bien-être procuré par les arbres et la forêt ainsi que leurs effets positifs sur la santé : baisse du stress, de la tension artérielle, du taux de glycémie, effets positifs sur la mémoire, sur la santé cardio-vasculaire, renforcement du système immunitaire.
Tout cela grâce aux phytoncides (des molécules vaporisées dans l’air) sécrétés par les arbres pour se protéger eux-mêmes. Les promenades en forêt permettent de lutter contre la fatigue mentale et de restaurer nos capacités mentales. On comprend alors l’engouement pour la sylvothérapie, pratique née au Japon et largement répandue aujourd’hui.
Dès 1999, l’Organisation Mondiale de la Santé déclarait « l’environnement clé d’une meilleure santé ».
Le concept de santé environnementale comprend les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de la vie, qui sont déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement. L’Agenda 2030 consacre l’un des ODD à la santé et quand celui-ci est mis en interaction avec l’ODD dédié à la préservation de la vie terrestre, cela permet la promotion de la santé et la prévention des maladies grâce à l’instauration d’environnements sains et naturels.