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vendredi 10 Déc 2021
Histoires du monde – Partie 2
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Nous poursuivons notre série d’articles, qui raconte des belles histoires du monde et mettent en lumière des personnes qui œuvrent pour les forêts et pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).

 

Voici 5 nouvelles histoires inspirantes :

  • 1 Burkinabè, 1 arbre

Chaque année, et depuis 20 ans, la superficie forestière du Burkina Faso diminue significativement, à un rythme moyen compris entre 110 500 et 160 000 hectares par an.

Face à ce constat et parce que le pays est fortement impacté par le changement climatique, une initiative citoyenne a été lancée : 1 Burkinabè 1 arbre.

Avec ce projet de plantation de grande envergure, l’objectif est d’empêcher l’avancée du désert grâce au reboisement et ainsi de limiter la dégradation du couvert végétal du pays.

  • Replanter une forêt dévastée en Inde

Dans le sud-est de l’Inde, il existe un sanctuaire appelé Sadhana Forest, où près de 1 000 bénévoles des quatre coins du monde se retrouvent en permanence pour replanter une forêt dévastée.

Pour cause, la déforestation et l’agriculture intensive non-durable ont détruit cette forêt, tant au niveau de sa végétation, de sa biodiversité que de son sol et ses nappes phréatiques. Cette zone a alors cédé à la sécheresse et à la désertification, amenant les populations locales à fuir, notamment à cause du manque d’eau.

Les bénévoles de Sadhana Forest entreprennent aujourd’hui un travail de reforestation et de conservation de l’eau, en plantant au quotidien des arbres, en les protégeant et en utilisant des techniques de rétention d’eau qui permettent de restaurer le niveau des napes phréatiques.

  • Planter 10 arbres pour obtenir son diplôme aux Philippines

Planter au moins 10 arbres pour obtenir son diplôme, c’est la loi adoptée par le Congrès philippin le 15 mai 2019. Cette loi s’applique pour tous les élèves, quel que soit leur niveau scolaire.

Derrière cette loi, l’idée est de promouvoir la protection de l’environnement, la responsabilité intergénérationnelle et surtout de lutter contre la déforestation massive que subit le pays. En effet, l’expansion des surfaces agricoles, des mines et l’urbanisation croissante détruisent les forêts philippines. Durant le XXe siècle, la surface boisée est passée de 70% à 20% du territoire. Cela impacte fortement la biodiversité et accentue l’insécurité alimentaire tout en provoquant l’érosion des sols.

Avec cette loi et grâce aux élèves philippins, cette initiative permettrait de planter 175 millions d’arbres chaque année dans des lieux bien précis tels que des zones forestières, des mangroves et autres zones protégées. Cela représente 525 milliards d’arbres mis en terre sur une génération.

  • Transformer un désert en forêt grâce aux eaux usées en Egypte

La forêt de Sérapéum est une forêt de 200 hectares située en Egypte, en plein désert.

Cette forêt est issue d’une expérience faite par des chercheurs égyptiens dans les années 90, menée dans le cadre d’un plan de végétalisation de 36 zones désertifiées du pays.

Sa particularité repose sur le fait que cette forêt a été implantée sur un bassin de traitement des eaux usées. Ainsi, l’azote et le phosphate contenus dans les eaux filtrées nourrissent les arbres. Ils bénéficient en plus d’un climat idéal, permettant une croissance rapide de cette forêt.

Cette expérience a eu un impact très positif puisque la forêt de Sérapéum sert aujourd’hui de brise-vent contre les tempêtes de sable et protège les cultures avoisinantes. Elle joue également un rôle sur le climat, en abaissant les conditions climatiques locales.

  • A Seattle, l’une des forêts comestibles les plus étendues du monde

A Seattle, aux Etats-Unis, existe l’une des plus grandes forêts comestibles mondiales, appelée Beacon Food Forest.

Ce projet a vu le jour en 2012 et était, à l’origine, le projet de fin d’étude de 4 étudiants. Située sur 3 hectares et dans un espace public, cette forêt comestible est basée sur le principe de permaculture (un mode de production agricole économe en énergie et respectueux des êtres vivants et de leurs relations réciproques). La première récolte a pu avoir lieu en 2014.

Aujourd’hui, de nombreux bénévoles s’occupent de cet espace constitué d’un verger, d’un potager, d’un jardin communautaire et bien sûr d’une forêt ! Les arbres plantés sont quasiment tous porteurs de fruits ou de noix et permettent d’ombrager les fleurs, fruits et légumes qui poussent en-dessous.

Au-delà d’encourager à l’autosuffisance alimentaire des espaces urbains, cette initiative a aussi vocation à recréer du lien social :  petits et grands peuvent participer à cette belle aventure.

Pour (re)lire le premier article de la série, cliquez ici.

Rendez-vous la semaine prochaine pour clôturer cette série d’articles, avec de nouvelles histoires du monde en lien avec les forêts et les ODD !